Présentation
Dans les coulisses d’un théâtre, une vieille actrice au crépuscule de sa vie ne sait plus ce qu’elle fait là. S’approchant d’elle, une femme lui rappelle la raison de sa présence : interpréter le rôle d’Arkadina dans La Mouette de Tchekhov.
Ce sera son dernier rôle. Sa mémoire fout le camp et si elle ne sait plus tout à fait qui elle est, pas plus que son rôle, elle entend assurer la représentation. Dans sa déroute, fiction et réalité s’entrecroisent. Elle tente de suivre la trame de la pièce. Voilà Tchaïka luttant, reprenant pied, se créant un nouveau théâtre, un autre espace de jeu et de vie.
« En russe, le mot « tchaïka » (la mouette) contient le verbe « tchaïat’ », espérer vaguement. La Mouette, c’est l’illusion, la déception, l’essor, la désillusion, le fait d’être tourné vers le futur et d’attendre l’irréel, ou de regarder vers le passé et d’attendre que ce passé découvre un espoir d’y voir une réconciliation possible. » Françoise Morvan et André Markowicz ; Notes sur La Mouette.
Distribution
Mise en scène Natacha Belova et Tita Iacobelli
Regard extérieur Nicole Mossoux
Scénographie Natacha Belova
Interprétation Tita lacobelli
Assistante à la mise en scène Edurne Rankin
Assistanat à la dramaturgie Rodrigo Gijón
Assistanat à la scénographie Gabriela González
Création lumière Gabriela González, Christian Halkin
Réalisation décors Guy Carbonnelle, Aurélie Borremans
Création sonore Gonzalo Aylwin, Simón González
Musique Simón González d’après la chanson La Pobre Gaviota de Rafael Hernández
Régie lumière et effets Franco Peñaloza
Vidéo
La Presse
« Tchaïka est un grand spectacle : c’est à la fois une leçon d’écriture, de jeu et de manipulation, et une œuvre profondément bouleversante. » Toute la Culture
« Préparez-vous à un voyage d’une heure, à la lisière entre rôle mythique et paranoïa, une immersion dans la vie forcément multiple d’une grande actrice et dans le jeu comme « possédé » de celle qui l’incarne. Ceci n’est plus une pièce mais une cascade de miroirs, une infinie mise en abyme. » Le Soir
Informations
© Michael Gálvez